LA PRÉPARATION PHYSIQUE DES CAVALIERS

Pourquoi améliorer sa condition physique en tant que cavalier ?

Pour être un meilleur cavalier, pour pratiquer une équitation plus respectueuse du cheval et améliorer sa relation homme - cheval

L’équitation peut être considérée comme un sport, un loisir, un art, une activité économique, une activité de bien-être, de détente, de rééducation...

Quelle que soit la discipline ou l’orientation que l’on prend, la pratique de l’équitation demande de développer de nombreuses compétences physiques et mentales. Équilibre, tonicité, décontraction sont des aptitudes qui doivent être améliorées en complément de la pratique à cheval afin de pouvoir performer sa technique équestre une fois à cheval.

La préparation physique semble indispensable à une bonne pratique même si cela n’est pas répandu dans les habitudes et l’enseignement transmis dans les centres équestres.

Quelques cavaliers de haut niveau ont intégré des routines quotidiennes et hebdomadaires de préparation physique (Michel Robert, Karim Laghouag pour les plus connus).

Une étude menée en 2021 par l’IFCE s’intitulant « Effet de la préparation physique sur la qualité d’équilibre du cavalier et la prévention des blessures » conclue : « Les cavaliers ayant réalisé une préparation physique spécifique ont amélioré leur stabilité et ont développé leur sensibilité proprioceptive après un cycle de dix semaines d’entrainement à raison de deux séances hebdomadaires. L’ensemble de ces résultats vont dans le sens de nos hypothèses de départ concernant les effets de la préparation physique sur la qualité d’équilibre, la prévention des blessures et sur l’intensité des douleurs du cavalier. »

La préparation physique des cavaliers s’articule autour de plusieurs axes à développer :

- la respiration et la gestion du souffle

- la coordination, l’équilibre et la dissociation des segments articulaires

- la souplesse (capacité élastique des muscles)

- la force et le tonus musculaire,

- les capacités cardio-respiratoires (le foncier) adaptées en fonction des disciplines pratiquées et des filières énergétiques utilisées dans l’effort

- la vitesse de réaction et la vitesse gestuelle

- l’hygiène de vie : sommeil, hydratation, alimentation